lundi 12 octobre 2009
Gorges de Gouleyrous-Caune de l'Arago
Tautavel de renommée mondiale nous tend les bras. Le berceau de l'humanité sera notre destination du jour. Dans la vallée du Verdouble, au milieu d'un paysage calcaire et aride, nous parvenons à notre destination du jour. Où se trouvent les gorges des gouleyrous? C'est après avoir répondu à cette question que l'habitant de Tautavel nous met gentiment sur la voie. En fait, non loin de là et avant d'arriver à Vingrau, non moins célèbre grâce à ses falaises, nous rencontrons le croisement qui 500m plus loin héberge notre véhicule sur un terre plein. Presque immédiatement, le sentier qui descend aux gorges nous offre un paysage paradisiaque et je pèse mes mots. Devant ce spectacle d'une rare beauté, nous restons sans voix. Devant nous les gorges s'enfoncent vers l'horizon. Le Verdouble s'écoule dans ce décor de calcaire, de marmite en marmite et laisse admirer ses eaux émeraude, d'une limpidité cristalline. Les photos sont certainement plus éloquentes que tous les superlatifs. La roche façonnée au cours des millénaires présente des formes particulières. Bref, ce coin de nature nous captive, à tel point que nous nous y attardons sans compter. L'effort que nous devons solliciter pour nous en extraire est intense. Finalement, nous réussissons quand même a suivre le sentier qui nous permet de longer la caune de l'Arago, à travers le vignoble jaunissant de l'automne. Au-dessus de nos têtes, niché dans la montagne, la grotte qui renferme les fouilles et alimente le musée de Tautavel, provoque notre curiosité. Sans hésiter une seconde, nous escaladons la pente qui malgré le dénivelé nous conduit aux portes du chantier. Ici s'arrête notre périple, car l'accès nous en est interdit par un portail métallique. Néanmoins, nous pouvons apercevoir la cicatrice de la main de l'homme vers la préhistoire. Nous amorçons la descente, agrémentée de haltes fréquentes, prétexte a admirer le paysage. Et nous voici de retour dans les gorges, où à nouveau confrontés à notre envôutement, nous déballons nos sacs pour un repas sur le pouce. Tous les motifs sont bons afin de justifier notre attardement. Et ce n'est qu'au beau milieu de l'après-midi que nous repartons l'âme pleine de trésors.
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